Le mensonge par omission est-il un vrai mensonge ? 🤔

Vaste sujet philo, vous avez 2 heures…

J’ai hésité à débuter par « La PME qui voulait tout cacher, mais finit par tout perdre ». Mais laissez-moi vous conter plutôt son histoire…

Cette PME d’une cinquantaine de salariés, spécialisée dans le commerce local, décide de "faire rêver" dans ses offres d’emploi :
❌Pas de mention des horaires atypiques.
❌Silence sur le salaire (il n’est pas trop bas, simplement jugé trop standard).
❌Aucun mot sur la charge mentale des pics d’activité.

Cette boîte a choisi de ne pas indiquer la rémunération dans ses annonces. "On ne veut pas faire fuir les candidats avant qu'ils découvrent notre super ambiance et nos avantages internes", expliquait le RRH.

Pourquoi ?
Pour attirer coûte que coûte. Pour maximiser les candidatures.

Et parce que cette entreprise est quand même formidable. Sa culture, ses valeurs, ses projets, tout respire presque l’excellence.

Pourquoi ?

Parce qu’on lui a dit qu’attirer, c’était séduire. Alors elle se pare de ses plus beaux atours.

Et voici ce qui devait arriver :

Le revers de la médaille est brutal :
👉 La moitié des nouvelles recrues démissionnent avant 3 mois.
👉 Le turnover épuise les équipes.
👉 Les premiers avis négatifs en ligne tombent.

L’erreur ? Vouloir attirer à tout prix, sans miser sur l’honnêteté.

Avec des candidats mieux informés que jamais (merci Glassdoor, Indeed, et les réseaux sociaux), cacher des informations clés, c’est comme masquer une fissure sous un coup de peinture.

Et un jour, l'entreprise a décidé de changer de stratégie. Elle a joué carte sur table.

Voici ce qu’on a fait plus concrètement :

✅Indiquer clairement les salaires dès l’offre (et ce sera d’ailleurs une obligation en 2026…)

✅ Expliquer les horaires en détail.
✅Ajouter des témoignages d’équipes sur les défis ET les points forts.

Résultat ?

· +30% de candidatures qualifiées en 3 mois

· Un process de recrutement plus fluide et des candidats plus motivés

· Une réputation renforcée grâce aux retours positifs.

Et ce n'est pas une simple question d'éthique :

· Les sites d'avis comme Glassdoor ou Indeed permettent aux candidats de comparer facilement la réalité aux promesses.

· La réglementation sur la transparence salariale (déjà en vigueur dans certains pays) pousse les entreprises à lever le voile sur ces sujets.

Alors, pourquoi attendre d’être contraint ?

Un candidat bien informé fait un choix éclairé… et souvent durable.

Alors, transparence ou embellissement : que choisissez-vous ?